Partie 2 - La coupe, le recouvrement et la croissance apicale
L’importance de la coupe et ses conséquences
Quel que soit le type de taille choisie la coupe doit être très précise : juste au-dessus du collet, à savoir le point d’ancrage de la branche constitué du bourrelet en dessous et de la ride au-dessus.
C’est dans cette zone que l’arbre possède toutes les réserves vitales qui lui permettront de refermer sa plaie.
Si l’on coupe trop près du tronc, l’arbre n’aura plus les réserves nécessaires pour le recouvrement de sa plaie et, à l’inverse, une coupe trop loin du tronc laisse un chicot qui sera une porte ouverte aux attaques (insectes, champignons, etc.) et qu’il ne pourra pas recouvrir.
Il en va de même pour la taille par étêtage. L’arbre coupé sur son axe vertical n’aura pas les réserves (préservées dans le collet) nécessaires au recouvrement de sa plaie.
Une croissance apicale (verticale) dangereuse
Lors d’une taille en étêtage, les gourmands qui poussent en réaction à cette taille, ont leur ancrage situé au bord de la dernière coupe et, contrairement aux branches classiques (qui sont profondément et solidement ancrés dans le tronc), les gourmands sont ancrés dans les couches extérieures et fragile du tronc.
Les gourmands poussent très rapidement, pouvant aller jusqu’à quatre mètres en un an, et cassent très facilement (de par leur ancrage superficiel et leurs croissance accéléré).
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